Me suivre sur LinkedIn

Absence paternelle : Va-t-on créer une génération de filles qui détestent les hommes ?

À propos

Hello 👋 Je suis Johann et voici mon blog.

J'adore écrire, passer du bon temps et le soleil !

Tu traverses une période floue ? Tu sens qu’il y a un appel en toi, quelque chose de plus grand à comprendre ou à transmettre ?

🔍 Je t’invite à vivre un rendez-vous unique pour faire le point, recevoir des clés puissantes et éclairer ton chemin de vie.

C'est ici 👇

Je vais être brut : je crois que c’est déjà en train d’arriver !

Quand je regarde autour de moi, quand j'écoute les dizaines de témoignages que je reçois chaque mois de pères broyés par la justice, méprisés par les institutions, effacés de la vie de leurs enfants comme s’ils n’avaient jamais existé... je me dis qu’on est en train de planter les graines d’une immense fracture. Une déchirure silencieuse. Une guerre qui ne dit pas son nom. Et qui aura des conséquences dévastatrices sur les générations à venir...

Moi aussi, j’étais un père aimant. Jusqu’à ce que le système me raye.

J’ai été ce qu’on appelle un père présent. Aimant. Engagé. J’ai changé les couches, fait les devoirs, raconté les histoires, géré les matinées galères, les réveils fiévreux, les trajets en voiture, les rentrées scolaires. J’ai été plus qu’un géniteur. J’ai été un repère.

Mais après la séparation, tout s’est effondré. Les accusations. Les manipulations. L’instrumentalisation des enfants. La lente mise à l’écart.

Et un jour, la phrase fatidique :

"Ils ne veulent plus te voir."

Et là, tout bascule.

Car ce n’est pas seulement une douleur. C’est un arrachement existentiel.

On ne parle pas d’un choix des enfants, mais d’une construction mentale et affective patiemment édifiée contre moi.

personne seul symbolisant le rejet

L'instrumentalisation de l'enfant tiraillé entre les deux parents

Ils ne veulent plus te voir. Mais pourquoi ?

Pourquoi tant d’enfants, après une séparation, coupent le lien avec leur père ? Est-ce parce que le père est dangereux ? Violent ? Absent ?

Parfois oui.

Mais souvent, non.

La vraie raison, c’est là : un parent instrumentalise l’enfant contre l’autre parent.

Et dans l'énorme majorité des cas, c’est le père qui est visé. Par stratégie de vengeance, de pouvoir, de peur, ou simplement de contrôle.

Et ce phénomène est massif. En France, 4 millions d’enfants vivent avec des parents séparés.

Et selon l’INSEE, 86 % vivent principalement chez leur mère.

Faisons le calcul :

‼️ 3,44 millions d’enfants vivent principalement sans leur père ‼️

Ce constat n’est pas anodin. Il appelle une réflexion plus profonde :

➡️ Quelles sont les conséquences à long terme de cette absence prolongée du père ?

➡️ Quels impacts cette situation produit-elle sur la construction affective, émotionnelle et relationnelle des enfants, notamment des filles?

C’est une bombe sociale. Une hécatombe silencieuse. Une mutilation affective normalisée.

Pour étayer le propos, plusieurs études psychologiques et sociologiques ont analysé l’impact profond de l’absence paternelle sur les filles :

  • Estime de soi et troubles de l’attachement : les filles privées de leur père développent souvent une faible estime d’elles-mêmes, des difficultés relationnelles et une plus grande exposition aux comportements à risque (troubles alimentaires, sexualité précoce, etc.).

  • Santé mentale : anxiété, dépression et troubles du comportement sont plus fréquents, avec des effets persistants à l’âge adulte.

  • Réussite scolaire : des performances moindres, notamment en mathématiques et en sciences, ont été observées chez les filles sans présence paternelle.

  • Relations amoureuses et sexualité : certaines filles développent une méfiance vis-à-vis des hommes, d'autres une dépendance affective, par besoin de validation masculine.

  • Transmission transgénérationnelle : ces blessures se répètent souvent de génération en génération, impactant leurs propres enfants.

Et quand c’est une petite fille, elle intègre très jeune que l’homme est un problème.

Qu’il faut s’en méfier. Qu’il est instable, menaçant, voire inutile.

Quant aux garçons, ils grandissent dans la culpabilité. Dans l’évitement. Dans le déséquilibre affectif. Dans la peur d’être comme leur père... qu’ils ne connaissent même pas.

Et cette fracture n’est pas que familiale. Elle devient culturelle. Elle devient politique. Elle devient transgénérationnelle.

personne avec une blessure au coeur symbolisant l'abandon

Quel est l'impact de l'éloignement du père pour des millions de petites filles ?

Ce que les pères me racontent tous les jours

Je ne suis pas seul. Et ça, je l’ai compris quand d’autres hommes sont venus à moi.

Des messages. Des appels. Des rencontres. Toujours le même récit :

  • "Elle a retourné les enfants contre moi."

  • "Je paye la pension, mais je n’ai plus aucun contact."

  • "Je suis devenu un danger dans les yeux de la justice sans aucune preuve."

  • "Je ne vis plus. Je survis."

Des pères qui ne sont ni fous ni violents. Juste des hommes qui ont aimé, qui ont souffert, et qu’on a effacé.

Et tous disent la même chose :

"Si je n’avais pas eu de résilience, je ne serais plus là."

personne montrée du doigt symbolisant l''humiliation

Mais que fait la société ?

Rien. Ou si peu.

La justice familiale est débordée, partiale, souvent influencée par des stéréotypes sur la mère compétente et le père suspect. L’école suit le mouvement.

Les institutions ferment les yeux.

Les médias n’en parlent que quand le drame est déjà arrivé.

Et pendant ce temps, on bâtit une société où l’homme est toujours coupable, où le masculin est associé à la violence, où le père est devenu un facteur de risque au lieu d’être une figure d’équilibre.

Ce processus de dévalorisation du masculin peut s'enraciner très rapidement si rien n'est fait.

Selon plusieurs approches psychologiques et transgénérationnelles (comme celles de Boris Cyrulnik ou Maria Török), il suffit d’une seule génération pour transmettre une blessure ou une croyance comme une vérité émotionnelle.

Si une fille grandit sans figure paternelle positive, elle peut développer une méfiance profonde, parfois inconsciente, envers les hommes. Et si cette méfiance n'est jamais traitée ou déconstruite, elle risque de se transmettre à ses propres enfants.

Ainsi, en deux à trois générations seulement, on pourrait assister à la création d'une société où la figure masculine n'est plus qu'un souvenir flou, où le père n'existe plus que comme une absence ou une méfiance intériorisée.

Et cela, non pas par choix, mais par construction affective transmise silencieusement.

Des blessures, des manques, des colères, des incompréhensions. Ils ne sauront plus comment aimer un homme. Comment faire confiance. Comment être en lien sans domination.

Nous risquons de fabriquer une génération de femmes qui détestent les hommes.

Pas par choix.

Mais par construction.

Par traumatisme non résolu.

Par idéologie intériorisée.

Et le pire, c’est que cela créera un cercle vicieux. Car ces femmes auront des fils... qu’elles aimeront, bien sûr, mais qu’elles auront du mal à considérer comme des hommes sains.

Et ainsi se perpétue la dévalorisation du masculin.

personne montrée du doigt symbolisant l''humiliation

Alors que faire ?

✔ Parler. Sortir du silence. Refuser la honte.

✔ Se reconnecter à d’autres hommes debout.

✔ Écrire. Témoigner. S’organiser.

✔ Rétablir le lien, quand c’est possible.

✔ Refuser la haine. Ne pas devenir ce que l’on combat.

Car ce combat n’est pas contre les femmes. Il est contre le mensonge, l’effacement, l’injustice.

Ce combat est pour les enfants. Pour leurs repères. Pour leur avenir.

Et surtout, pour réconcilier les générations, pas les dresser les unes contre les autres.

Je ne veux pas d’un monde où les filles d’aujourd’hui haïront les hommes de demain.

Je veux un monde où elles sauront faire la différence entre la peur et l’amour, entre l’abus et la présence, entre la dépendance et la responsabilité.

Mais pour ça, il faut qu’on commence par dire ce qui se passe.

Et c’est ce que je fais ici.

Pour moi.

Pour mes enfants.

Pour les tiens.

Parce qu’un père qui va bien, c’est un enfant qui va mieux.


💬 Tu es père et tu vis cette injustice ? Tu as vu tes enfants s’éloigner sans comprendre pourquoi ?


Partage ton témoignage, ton silence ou ta colère. Tu n’es pas seul.

📚 Pour aller plus loin, découvre nos articles sur la résilience masculine, la parentalité post-rupture et la guérison des liens blessés.

🔗 Rejoins notre communauté sur lamourdunpapa.com


Pour que nos histoires deviennent des ressources. Et que nos enfants n’héritent plus de nos silences.

Ecrit par

Johann

PARTAGER

Tu veux être informé des nouveaux contenus ?

Responsive Iframe

Tu traverses une séparation difficile ? Ne perds pas pied.

🔥 Ne laisse pas cette épreuve te détruire.

🔍 Je t’invite à vivre un rendez-vous unique pour faire le point, recevoir des clés puissantes et éclairer ton chemin de vie.

Tendance

Besoin d'y voir plus clair ?

Contacte-moi.

📥 Télécharge le manifeste #lamourdunpapa

Un appel à la justice, à l’équilibre et à la reconnaissance du lien père-enfant.

Rejoins un mouvement qui refuse que les pères tombent en silence.

À PROPOS

Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.

J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.

J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.

Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.

Me suivre sur LinkedIn