Me suivre sur LinkedIn

Avant, je pensais que c’était normal : comprendre la pression invisible sur les pères

À propos

Hello 👋

Je suis Johann et voici mon blog.

J'adore écrire, passer du bon temps et le soleil !

Amour toxique, dépendance, blessures familiales, manipulation, séparation forcée avec les enfants.

C'est mon histoire et peut-être aussi la tienne ?

🔍 Je t’invite à lire mon livre "Survivre" et soutenir l'association "L'Amour d'un Papa".

Un livre pour tous ceux qui veulent comprendre, guérir, et se relever.

C'est ici 👇

Avant, je pensais que c’était normal

Avant, je pensais que c’était normal:

  • me lever le matin, préparer mes enfants, les habiller, leur faire déjeuner et les conduire à l’école.

  • gérer trois sociétés, faire les comptabilités, les TVA, gérer les employés, les projets, les clients.

  • négocier avec les banques, répondre aux locataires, trouver des solutions pour leur permettre d'habiter dans un lieu confortable.

  • payer les factures de la maison, téléphoner partout quand il y avait un problème, planifier les déjeuners scolaires, les réunions de parents et les fêtes d'école, participer aux comités de parents.

  • rentrer avant 18 heures, aller chercher les enfants, m’occuper d’eux, leur faire à manger, les mettre au lit, puis de passer un peu de temps avec ma femme avant de sombrer de fatigue.

  • conduire les enfants soir et week-end à leurs activités...

Je croyais que c’était ça, être un homme. Être un père. Être responsable. Mais cette normalité-là, c’était une illusion. Une illusion qui détruit peu à peu ceux qui s’y abandonnent.

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

L’illusion de la normalité

J’ai longtemps pensé que tout cela allait de soi. Que la fatigue faisait partie du jeu. Que la pression était la preuve que j’avançais. Quand la tension devenait trop forte, je mettais de l’alcool dessus. C’était ma façon à moi de tenir. De me sentir vivant. De repousser le moment où tout allait s’effondrer.

Mais en réalité, je marchais au bord du vide.

Et ce vide, beaucoup d’hommes le connaissent. Ils avancent, la tête haute, sans se plaindre, persuadés que c’est normal de souffrir en silence.

La société leur a appris à endosser ce rôle. À être forts, performants, présents partout à la fois. Ce modèle, qu’on appelle souvent le modèle du père sacrificiel, a été transmis de génération en génération.

Le sociologue Alain Ehrenberg l’explique très bien dans son ouvrage La fatigue d’être soi. L’individu moderne ne se bat plus contre des règles extérieures, mais contre sa propre insuffisance. Il doit être performant, autonome, équilibré, aimé et aimant. Et quand il échoue, il s’en veut à lui-même.

Ce modèle pousse beaucoup d’hommes à vivre sous tension permanente, à se couper d’eux-mêmes pour correspondre à ce que la société attend d’eux.

La surchauffe psychologique

Les chercheurs en psychologie du travail parlent aujourd’hui de stress chronique. C’est ce stress qui s’installe quand le corps et l’esprit ne trouvent plus de répit. Le cortisol, hormone du stress, reste en circulation. La vigilance ne redescend jamais. On dort mal. On mange mal. On s’irrite facilement. Et on finit par ne plus ressentir grand-chose, sinon une fatigue lourde qui colle à la peau.

Le problème, c’est que ce stress n’est pas perçu comme une alarme, mais comme une norme. Beaucoup de pères, comme je l’ai été, pensent que cette tension est un signe de responsabilité. Or, toutes les études récentes en santé mentale masculine montrent l’inverse. Plus les hommes intériorisent leur souffrance, plus ils développent de comportements d’évitement. L’alcool, la drogue, le travail excessif ou les écrans deviennent alors des anesthésiants émotionnels.

C’est ce que les psychologues appellent le « coping par évitement » : fuir ce qu’on ressent au lieu de le transformer. Mais ce mécanisme finit toujours par s’effondrer.

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

L’impact invisible sur la famille

Quand un père s’épuise, c’est toute la famille qui vacille. Les enfants ressentent sa tension, sa fatigue, son absence. La mère, si elle est présente, absorbe une part de cette charge. Le climat familial devient électrique, les liens se distendent.

Les études sur le burnout parental montrent clairement que cette spirale peut toucher les deux parents. Mais chez les hommes, le phénomène est souvent plus silencieux. On parle moins de leurs émotions, de leur détresse, de leur culpabilité. Ils se taisent, persuadés que se plaindre serait une faiblesse.

Pourtant, reconnaître sa souffrance, c’est déjà un acte de courage. C’est refuser de se laisser consumer par un système qui valorise la productivité au détriment de l’humain.

Retrouver l’équilibre

Aujourd’hui, je sais qu’il faut apprendre à s’arrêter. Pas par paresse, mais par lucidité. Dire “je fais une pause” n’est pas un aveu d’échec, c’est une preuve de maturité.

La psychologie positive parle de résilience active. Ce n’est pas attendre que la vie nous détruise pour rebondir. C’est choisir consciemment de ralentir avant de tomber.

Prendre soin de soi, c’est aussi une manière d’aimer les autres. C’est offrir à ses enfants un modèle plus sain, plus humain, plus équilibré. C’est leur apprendre qu’un père peut être fort et vulnérable à la fois.

La transmission de la lumière entre générations.

Une invitation à faire une pause

Si tu te reconnais dans ces lignes, si tu sens que tu marches sur le fil, sache que tu n’es pas seul.


J’ai créé des espaces pour celles et ceux qui ont besoin, à un moment donné, de s’arrêter, de comprendre ce qu’ils vivent et de se recentrer sur ce qui compte vraiment : leur famille.

Avant qu’elle n’explose.
Au moment où elle explose.
Ou après l’explosion.

Parce qu’il n’est jamais trop tard pour se reconstruire.
Un jour à la foi.


Si cet article résonne en toi, je t’invite à :
👉 Découvrir mon livre Survivre, où je témoigne sans filtre de ce que traversent les pères.
👉 Parcourir les autres articles du blog
👉 Rejoindre le groupe Facebook L’amour d’un papa pour partager, échanger et trouver du soutien.

Parce que personne ne devrait souffrir seul. Parce qu’il est temps que ça change.


Un jour à la foi.

#lamourdunpapa

Ecrit par

Johann

PARTAGER

Tu veux être informé des nouveaux contenus ?

Responsive Iframe

Amour toxique, dépendance, blessures familiales, manipulation, séparation forcée avec les enfants ?

🔥 Ne laisse pas cette épreuve te détruire.

📖 Je t’invite à lire mon livre "Survivre".

Un livre pour tous ceux qui veulent comprendre, guérir, et se relever.

Tendance

Besoin d'y voir plus clair ?

Contacte-moi.

📥 Télécharge le manifeste #lamourdunpapa

Un appel à la justice, à l’équilibre et à la reconnaissance du lien père-enfant.

Rejoins un mouvement qui refuse que les pères tombent en silence.

À PROPOS

Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.

J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.

J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.

Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.

Me suivre sur LinkedIn