Quand aimer devient un crime : le combat des femmes qui soutiennent des hommes brisés

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Quand la nouvelle compagne devient la cible

Aujourd’hui, ce n’est pas de moi que je veux parler.
C’est d’elle.
De Gwen.

De cette femme qui m’aime, m’a choisi, m’accompagne.
Et qui paie, très cher, le fait d’avoir osé s’approcher de ma lumière blessée.

Parce qu’aimer un homme harcelé, brisé, accusé à tort… c’est devenir la prochaine cible.

Et ça, trop peu de gens en parlent.

Elle n’a rien fait.

Elle m’a aimé.

Elle m’a aimé tel que j’étais : cabossé, fragile, debout malgré tout.
Elle a vu mes failles. Elle n’a pas fui.
Elle a vu mes luttes. Elle est restée.
Elle m’a tendu la main quand plus personne n’y croyait.
Et c’est pour ça qu’elle est devenue dangereuse aux yeux de certains.

Une ex-compagne rageuse qui dénonce de manière calomnieuse.
Un inspecteur de l’INAMI qui se prend pour un shérif.
Et tout un système qui se met en branle, prêt à la vengeance plutôt qu’à la bienveillance.

Voilà comment une femme fragile, marquée par des années de traumatismes, est devenue la proie d’un acharnement institutionnel.

Pas pour ce qu’elle a fait.
Mais pour le simple fait de m’avoir aimé.

L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

Une femme qui partage sa lumière avec un homme blessé, traqué.

Une traque, pas une enquête

Trois heures d’interrogatoire.
Des propos violents d'un inspecteur, la bave aux lèvres, guidé par la haine.

Des menaces hurlées au téléphone à la conseillère de la mutuelle.
Une collègue inspectrice choquée qui se désolidarise.

Et pendant ce temps, des policiers qui viennent rôder autour de la maison.
Qui surveillent nos allées et venues.
Qui interrogent les voisins.

Et tout ça, pour quoi ?

👉 Pour deux accompagnements testés, conseillés officieusement par une conseillère trop avenante,
👉 Pour des virements entre amis ou de la famille,
👉 Pour des ventes de vêtements après le décès de sa grand-mère,
👉 Pour avoir osé publier sur Facebook des messages comme « Prenez soin de vous » ou "Contactez-moi" pour s'unir face à la souffrance, car ensemble, on est plus fort.

C’est ça, les “preuves” retenues contre elle.

Pas une fraude.
Pas une activité illégale.
Juste l’expression douce d’une survivante qui voulait transmettre un peu de lumière.

Et dans ce système, la lumière devient suspecte.

Surtout quand tu tombes sur un homme qui a reçu un peu de pouvoir

et veut faire la justice pour prouver son point de vue sans rien écouter que sa propre haine des "assistés".

La transmission de la lumière entre générations.

Quand certaines personnes avec un peu de pouvoir veulent punir, tout devient suspect.

Quand aider devient un délit

Ce que Gwen voulait, c’était simple.

Aider.
Aider ceux qui, comme elle, sont tombés trop bas, trop tôt.

Ceux qui ont perdu leurs parents, un proche, leur lumière.
Aider ceux qui n’ont plus confiance en rien.
Aider à sa façon : avec des mots doux, des partages sincères, un futur espace de soin.

Elle ne voulait pas faire fortune.
Elle ne voulait pas tricher.
Elle voulait juste exister autrement, après avoir perdu trop, trop jeune, trop longtemps.

Mais dans ce système, vouloir guérir les autres avec une page Facebook quand on est soi-même en convalescence, c’est déjà trop.

Elle aurait dû se taire.
Se cacher.
Attendre qu’on lui dise quand elle pouvait vivre.

Et comme elle a osé exister… on a voulu la faire tomber.

Le trauma créé par le système s'ajoute à la maladie.

Un système qui fabrique la maladie

Le plus absurde, c’est que ce système, censé soigner, est devenu une machine à reproduire le trauma.

Ce n’est plus uniquement son traumatisme de départ qui empêche Gwen de retravailler.
Ce sont les procédures.
Les injonctions.
La peur d’ouvrir sa boîte aux lettres.
La peur de répondre au téléphone.
La peur que chaque geste, chaque parole, chaque post… soit interprété contre elle.

C’est l’administration elle-même qui l’empêche de se rétablir.
C’est la procédure qui nourrit ses angoisses.
C’est cette traque qui la replonge dans la panique, la sidération, la douleur qu'elle connaît si bien depuis son enfance.

Et je regarde ça, impuissant.
Comme si aimer une survivante faisait de moi un complice.
Comme si aimer un homme ciblé faisait d’elle une coupable.

Vous êtes précieuses.

À toutes ces femmes courageuses…

Aujourd’hui, je veux écrire pour toutes celles qui vivent ça.
Celles qui n’ont pas de voix.
Celles qu’on accuse par ricochet.
Celles qu’on salit parce qu’elles aiment un homme que d’autres veulent détruire.

Je veux leur dire :
Vous êtes puissantes.
Vous êtes précieuses.
Vous êtes les gardiennes de la vérité quand tout vacille.

Vous tenez la main d’un homme qui a été jugé avant d’avoir été entendu.
Et pour ça, vous devenez suspectes.

Mais vous êtes du bon côté de l’histoire.

Parce que vous ne tournez pas le dos à l’injustice.
Parce que vous osez encore croire qu’aimer peut être un acte de reconstruction.
Parce que vous portez, en silence, la violence que d’autres n’osent même pas nommer.

Et pour ça, je vous rends hommage.

Merci à vous.

Un jour à la foi.

📘 Tu veux faire comprendre ce que vivent ces femmes qui aiment un homme détruit par la justice, par la violence, par le mensonge ?

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Parce qu’il est temps qu’on les voie. Qu’on les entende. Qu’on les soutienne.

Un jour à la foi.

Ecrit par

Johann