L’illusion du “pour toujours” en amour : quand vouloir rester ensemble à tout prix devient un acte de souffrance
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J’y ai cru. Comme beaucoup. Comme presque tout le monde.
Je croyais qu’en amour, le plus important était de tenir. De durer. Que le vrai amour, c’est celui qui résiste à tout. Aux crises. Aux trahisons. Aux silences. Aux différences.
Je croyais que l'amour, le vrai, devait durer "pour toujours".
Jusqu'à ce que je me rende compte que ce « pour toujours » était en train de me tuer à petit feu.
La promesse du "pour toujours"
Dès l’enfance, on est bercé par cette idée : l’amour, le vrai, dure toujours.
Les contes de fées, les films, les chansons nous racontent que l’histoire d’amour parfaite est celle qui traverse les années, qui survit à tout. Et entre nous, Walt Disney ne nous a pas aidés... Il nous a bien pourri avec ses films à l’eau de rose et ses 'ils vécurent heureux pour toujours' comme si l’amour ne demandait aucun effort, aucun choix, aucun courage. Et même quand tout va mal, on se dit : si on s’aime vraiment, ça finira par marcher.
Alors on reste.
On serre les dents. On se sacrifie. On s’efface. On répète que l'amour, c'est le pardon, la patience, la lutte.
Mais à force de lutter, on oublie de vivre.
Oublier de vivre
Quand rester devient de la survie
Il y a une différence entre se battre pour une relation vivante et s'accrocher à une relation morte.
Je l’ai compris trop tard.
Quand chaque mot devient une dispute, quand chaque geste est interprété, quand on ne se parle plus que pour se blesser ou se justifier, ce n’est plus de l’amour. C’est de la codépendance. C’est de la peur. C’est une obsession de ne pas "perdre".
On reste parce qu'on a peur d'être seul. Peur d'être jugé. Peur d'échouer. Peur d'avoir eu tort.
Mais rester dans une relation qui fait mal, ce n’est pas une preuve d’amour. C’est souvent le reflet d’une blessure non guérie.
Couper les liens pour guérir de ses blessures
Déconstruire le mythe de l’amour sacrificiel
Il faut du courage pour rester. Mais il en faut encore plus pour partir.
Il faut de la lucidité pour dire : « j’ai aimé, j’aime peut-être encore, mais cette relation me fait souffrir. Elle me détruit. »
Parce qu’aimer ne justifie pas tout. Aimer ne suffit pas toujours.
Parfois, l’acte le plus aimant que l’on puisse poser, c’est de mettre fin à la relation. Pour soi. Pour l’autre. Pour ne pas transformer l’amour en poison.
Il faut apprendre à faire le deuil d’un idéal. Celui du couple parfait. Celui de la famille unie. Celui du « pour toujours ».
Ce n’est pas un échec. C’est une renaissance.
Renaître après un départ
Conclusion : et si aimer, c’était aussi savoir partir ?
Aujourd’hui, je ne crois plus au « pour toujours » à tout prix.
Je crois aux amours vrais. Aux relations présentes. Aux moments forts. Aux parcours partagés. Et parfois, à la nécessité de se dire adieu pour se retrouver soi.
Je crois qu’aimer, ce n’est pas se sacrifier. C’est se respecter.
Et que le seul amour qui dure vraiment... c'est celui qu'on apprend à se donner.
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Parce qu’aimer les autres commence toujours par s’aimer soi-même. 💛
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Ecrit par
Johann
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À PROPOS
Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.
J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.
J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.
Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.
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