Dire oui à la vie, même quand on te l’arrache
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Je suis Johann et voici mon blog.
J'adore écrire, passer du bon temps et le soleil !
Amour toxique, dépendance, blessures familiales, manipulation, séparation forcée avec les enfants.
C'est mon histoire et peut-être aussi la tienne ?
🔍 Je t’invite à lire mon livre "Survivre" et soutenir l'association "L'Amour d'un Papa".
Un livre pour tous ceux qui veulent comprendre, guérir, et se relever.
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Ce que Viktor Frankl a compris dans les camps
Avant la guerre, Viktor Frankl était psychiatre à Vienne. Il avait tout pour fuir : un visa pour les États-Unis, une carrière prometteuse, une vie tracée.
Mais il a choisi de rester par amour. Pour ne pas abandonner ses parents.
Il a été déporté successivement à Theresienstadt, Auschwitz et Kaufering.
Son manuscrit, qu’il avait cousu dans la doublure de son manteau, lui a été arraché à son arrivée.
Il a tout perdu : sa femme, ses parents, son frère.
Et pourtant, il a survécu.
Neuf jours après sa libération, il a réécrit ce manuscrit disparu.
Neuf jours pour remettre du sens sur l’innommable.
Ce texte deviendra Man’s Search for Meaning — en français, Dire oui à la vie malgré tout.
Et de cette épreuve, il tirera une idée simple, mais révolutionnaire :
« Celui qui a un pourquoi peut supporter presque tous les comment. »
La douleur invisible des pères séparés
Je repense souvent à Frankl quand je parle avec des pères séparés de leurs enfants. Parce qu’eux aussi vivent une forme de camp invisible. Pas de barbelés. Pas de miradors. Mais une autre sorte d’enfermement : celui du silence, de la distance, du soupçon permanent.
Chaque fois qu’un père est privé de son enfant, chaque fois qu’on lui arrache ce lien vital, c’est un morceau de son âme qu’on lui confisque. Et pourtant, il continue de vivre. De respirer. De se battre.
Certains sombrent. D’autres se ferment.
Mais ceux qui survivent, ceux qui se reconstruisent, ont tous un point commun : ils ont trouvé leur pourquoi.
Trouver son pourquoi quand tout s’effondre
Frankl disait :
« Quand nous ne pouvons plus changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer nous-mêmes. »
Quand tu ne peux pas changer la décision d’un juge.
Quand tu ne peux pas forcer une mère à dire la vérité.
Quand tu ne peux plus voir tes enfants aussi souvent que tu le voudrais…
Alors il ne te reste qu’une chose : te transformer.
C’est injuste, violent, absurde.
Mais c’est là, dans cette zone où plus rien ne dépend de toi, que la vie te met au défi.
Non pas de renoncer.
Mais de renaître autrement.
La logothérapie et la paternité blessée
Frankl a fondé ce qu’il a appelé la logothérapie, la thérapie par le sens.
Elle repose sur une conviction profonde : la vie a toujours un sens, même dans la souffrance.
Pour un père séparé, ce sens peut prendre plusieurs formes :
continuer à aimer ses enfants, même de loin,
devenir un témoin pour d’autres pères,
utiliser la douleur pour se réinventer,
redonner à la vie ce qu’elle lui a enlevé : du sens, de la lumière, de l’amour.
Et c’est peut-être là, la vraie victoire.
Pas celle des tribunaux.
Mais celle de l’esprit.
Dire oui à la vie, malgré tout
Frankl aurait pu se laisser mourir.
Il aurait pu haïr, accuser, maudire.
Mais il a choisi de dire oui à la vie.
Pas par naïveté, mais par lucidité.
Dire oui à la vie, ce n’est pas dire que tout va bien.
C’est dire : « Je suis encore là. Et tant que je respire, j’ai la responsabilité de donner un sens à ce souffle. »
Les pères séparés le savent mieux que personne.
Le sens ne vient pas de la situation.
Le sens vient de ce que tu en fais.
Et si tu traverses toi aussi ce vide, cette injustice, ce silence, souviens-toi de Frankl.
Souviens-toi que même au cœur de l’enfer, un homme a trouvé la force d’écrire un livre qui a sauvé des millions d’autres vies.
Alors toi aussi, dis oui à la vie, même quand elle te met à genoux.
Parce qu’un jour, tes enfants comprendront.
Et ce jour-là, ton pourquoi prendra tout son sens.
Pour aller plus loin
📘 Lis mon livre Survivre, écrit dans cet esprit : dire oui à la vie malgré les pertes, malgré l’injustice, malgré la douleur.
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Parce que le sens, c’est ce qui relie les vivants.
Et tant qu’il reste un souffle, il reste un espoir.
Un jour à la foi.
#lamourdunpapa
Ecrit par
Johann
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À PROPOS
Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.
J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.
J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.
Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.
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