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Quand les hommes se taisent : la violence conjugale au masculin

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Ce que les chiffres révèlent, et que la société refuse encore de voir

Pendant longtemps, on a pensé que la violence conjugale ne concernait que les femmes. Cette idée reçue s’est imprimée dans nos institutions, nos médias, nos mentalités. Et pourtant, la littérature scientifique, elle, raconte une tout autre histoire.

Plus de vingt ans de recherches dans plusieurs pays occidentaux montrent une réalité claire : les hommes sont aussi victimes de violences conjugales, et dans des proportions comparables à celles des femmes.

Les études de l’Université de New Hampshire, dirigées par le Dr Murray Straus, les travaux de la Dre Jennifer Langhinrichsen-Rohling, et surtout les enquêtes rigoureuses menées par la psychologue Denise A. Hines, professeure à Clark University, aboutissent au même constat : la violence entre partenaires intimes est bidirectionnelle.

Dans plusieurs études, on observe que près d’un tiers des victimes de violences conjugales sont des hommes, parfois même davantage dans les cas de violences mutuelles. Ces chiffres sont encore plus frappants dans les jeunes couples et les relations de cohabitation où l’on retrouve une quasi symétrie des violences physiques et psychologiques.

Alors pourquoi est-ce si peu dit ? Pourquoi les hommes qui en sont victimes n’osent-ils pas parler ? Pourquoi sont-ils encore renvoyés à la honte, au silence, ou pire… à l’accusation ?

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

Le poids du genre : quand être un homme empêche de dire "je suis une victime"

Être un homme dans une société patriarcale, c’est souvent devoir incarner la force, le contrôle, la maîtrise.
C’est devoir cacher ses larmes, dominer sa douleur, contenir ses émotions.

Alors quand un homme est battu, insulté, humilié, isolé, contrôlé, on ne lui propose pas d’aide.
On lui propose du doute.
On lui tend le soupçon.
Et trop souvent, on lui renvoie l’image d’un menteur, d’un agresseur déguisé en victime.

C’est exactement ce que démontrent les recherches du Dr Hines. Elle a étudié des centaines de cas d’hommes victimes de violences conjugales, et le schéma est récurrent : ces hommes n’osent pas demander de l’aide. Ils craignent d’être ridiculisés, pas crus, voire poursuivis. Ils pensent qu’en parlant, ils perdront encore plus : leurs enfants, leur dignité, leur emploi, leur liberté.

Et dans de trop nombreux cas, ils ont raison de le penser.

Les professionnels – juges, policiers, assistants sociaux – ne sont pas formés à reconnaître les violences féminines.
Ils ne sont pas prêts à croire qu’une femme puisse manipuler, contrôler, détruire méthodiquement un homme sans jamais lever la main.
Ils ne sont pas équipés pour entendre une parole masculine blessée, vulnérable, lucide.

Pas d’endroit où aller : l’abandon institutionnel des hommes victimes

Les structures d’accueil pour victimes de violences conjugales sont en immense majorité conçues par et pour des femmes.
Et c’est une bonne chose, car les femmes ont longtemps été abandonnées, elles aussi.
Mais aujourd’hui, ce déséquilibre crée une zone aveugle.

Un homme victime n’a pas de refuge.
Il ne peut pas aller dans un centre d’hébergement.
Il ne sera pas accueilli dans les associations féministes.
Il ne trouvera presque jamais de cellule d’écoute formée à son vécu.

Résultat : il reste seul.
Il dort dans sa voiture.
Il se tait au travail.
Il s’enfonce dans l’alcool ou la dépression.
Et parfois, il disparaît.

Il n’existe en France et en Belgique qu’une poignée de dispositifs réellement accessibles aux hommes victimes. Et dans les enquêtes institutionnelles, on ne leur pose même pas les bonnes questions.

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

Une mécanique d’inversion trop bien rodée

Ce que les recherches montrent, et ce que j’ai vécu personnellement, c’est une mécanique perverse et terriblement efficace.

La partenaire violente isole, humilie, déstabilise, puis pousse l’homme à réagir.
Ensuite, elle documente sa réaction.
Elle se positionne en victime, anticipe les plaintes, alerte les proches, consulte des professionnels, prépare un dossier.
Et quand l’homme tente enfin de parler, il est déjà trop tard : tout l’entourage a été retourné, les institutions ont été prévenues, et la justice n’a plus qu’à trancher… contre lui.

Cette manipulation est décrite noir sur blanc dans les publications de Denise Hines. Elle parle d’inversion stratégique, de contrôle coercitif féminin, et de violences invisibles mais ravageuses.

Et ce phénomène est encore largement ignoré par les médias.

La transmission de la lumière entre générations.

Ce n’est pas une guerre des sexes. C’est une guerre contre la violence.

Reconnaître que les hommes aussi peuvent être victimes ne signifie pas invisibiliser les violences faites aux femmes. Cela signifie ouvrir les yeux sur une réalité complexe et trop longtemps occultée. Cela signifie refuser les caricatures, et sortir de la lecture binaire des rapports de domination.

Oui, la majorité des victimes féminines ont été confrontées à des violences graves.
Mais de nombreux hommes aussi.
Et aujourd’hui, le silence dans lequel on les enferme est devenu une violence en soi.

Il ne s’agit pas d’inverser les rôles.
Il s’agit de rétablir la légitimité d’une parole.
Il s’agit de reconnaître la souffrance là où elle est, peu importe le genre de la personne qui l’exprime.

La transmission de la lumière entre générations.

J’ai été cet homme. Et je ne me tairai plus.

Je sais ce que c’est que d’être pris pour un fou quand tu es simplement brisé.
Je sais ce que c’est que de devoir contenir ta rage pendant des mois, jusqu’à exploser au mauvais moment, face à la mauvaise personne.
Je sais ce que c’est que de faire une connerie qu’on regrette, et de devoir vivre avec ça.

Pas pour s’excuser, mais pour ne plus jamais recommencer.

Je ne vais pas mentir : oui, j’ai été violent.

Un jour où j’étais à bout.
Un jour où l’alcool, la provocation, le rejet, le sentiment d’injustice, de dépossession, se sont tous télescopés.
Un jour où je me suis retrouvé devant ma propre maison, sans clé, sans toit, sans droits, parce qu’elle avait changé les serrures.
Ce jour-là, j’ai craqué.

Et cette violence, je l’ai aussi tournée contre moi-même.
Avec l’alcool. Avec l’auto-destruction. Avec le silence.
Parce qu’en réalité, je ne voulais pas faire de mal.
Je voulais juste qu’on m’entende.
Qu’on m’écoute.
Qu’on reconnaisse que moi aussi, je souffrais.

Mais on n’écoute pas un homme en colère.
On le condamne.
On le surveille.
On le marginalise.

Et même quand il change, même quand il se soigne, même quand il se relève…
il reste marqué.
Il reste celui qui a craqué.

Mais aujourd’hui, je le dis sans honte :
Je ne suis pas ce moment.
Je suis tout ce qu’il y a eu avant.
Je suis tout ce que j’ai reconstruit après.

Et j’ai décidé de parler.
Pour moi.
Pour ceux qui portent encore cette honte en silence.
Pour ceux qu’on traite de fous alors qu’ils sont juste blessés, étouffés, dévastés.

Parce qu’un jour, la vérité se fraiera un chemin.
Et ce jour-là, il faudra qu’on ait appris à reconnaître que tomber n’empêche pas d’être digne.


📘 Tu veux comprendre comment des institutions censées protéger peuvent devenir les instruments d’un acharnement silencieux ?


Pour aller plus loin sur les mécanismes institutionnels :
👉 Ce que m’a appris le rapport social : anatomie d’une manipulation institutionnelle

Et si toi aussi tu as vécu ce genre de situation,
si tu te reconnais dans ces mots,
n’hésite pas à m’écrire.


Car parler, c’est déjà commencer à se relever.

Un jour à la foi.

Ecrit par

Johann

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À PROPOS

Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.

J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.

J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.

Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.

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