Me suivre sur LinkedIn

Rapport social : le piège institutionnel qui broie les pères

À propos

Hello 👋 Je suis Johann et voici mon blog.

J'adore écrire, passer du bon temps et le soleil !

Tu traverses une période floue ? Tu sens qu’il y a un appel en toi, quelque chose de plus grand à comprendre ou à transmettre ?

🔍 Je t’invite à vivre un rendez-vous unique pour faire le point, recevoir des clés puissantes et éclairer ton chemin de vie.

C'est ici 👇

2 ans plus tard, je n'en reviens toujours pas...

Je l’ai relu. Encore. En entier.

Ce rapport de l’assistante sociale qui prétendait analyser ma posture, comprendre la situation, évaluer la relation entre la mère, les enfants… et moi.

Et je suis resté là, sidéré.

Pas parce que je découvrais un contenu choquant.
Mais parce que je lisais, ligne après ligne, une déformation méthodique de la réalité.

Ce rapport n’était pas un outil d’objectivation.
C’était un prisme. Un filtre. Une narration déjà bouclée, à laquelle on a tenté de me faire correspondre.

Et comme tant d’autres pères, j’ai été enfermé dans une version de moi-même qui ne m’appartenait pas.

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

Une parole masculine lucide… disqualifiée d’emblée

Mon discours, dans ce rapport, est cohérent. Structuré. Sincère. Issu d’années de travail sur moi-même, d’introspection, de lectures, de thérapies. J’y exprime des faits, des ressentis, des alertes. Je propose des solutions.

Mais tout ce que je dis est interprété contre moi.

Ce que je montre comme lucidité est lu comme suspicion.
Ce que je formule comme prudence est vu comme de la fuite.
Ce que je vis comme une blessure est perçu comme une menace.

Dès la première ligne, j’étais disqualifié.
Parce que je ne correspondais pas à l’image que l’institution attend d’un “père protecteur” : lisse, consensuel, sans émotions.

Moi, je parlais vrai.
Et ça, dans un rapport social, ça dérange.

L’internat : une proposition courageuse… balayée d’un revers de main

Face à une mère instable, incohérente, dangereuse pour elle-même et pour nos enfants, j’ai proposé une solution claire : placer les enfants en internat en semaine.

Ce n’était pas une vengeance.
Pas un désengagement.
C’était une manière de créer un cadre neutre et stable, un sas de sécurité pour les enfants.

Cette solution, à l’époque, a été qualifiée d’« inadéquate » et j'ai dû faire marche arrière.
Pour moi, c'était de la lucidité.
L’amour peut aussi consister à s’effacer un moment, à proposer une distance protectrice.

Et pourtant…

Quelques mois plus tard, le Service d'Aide à la Jeunesse a proposé exactement cette solution.

Quand moi, je le disais : c’était inacceptable.
Quand le SAJ le propose : c’est salvateur.

 L’Amour universel qui unit au-delà des ruptures et des blessures.

Voir la vérité sur la mère, c’était déjà trop

Je disais que je ne pouvais pas faire confiance à la mère.
Que sa parole changeait tout le temps.
Qu’elle disait vouloir la paix tout en attisant le conflit.
Que son comportement était destructeur, instable, parfois incohérent.

L’assistante sociale a tout noté.
Puis elle a tout retourné contre moi.

Elle a interprété mon discours comme un signe de repli, de méfiance excessive, voire de rigidité émotionnelle.

Jamais elle ne remet en question la version de la mère.
Jamais elle ne croise les faits.
Jamais elle ne s’interroge sur la possibilité qu’une femme dise ce qu’on a envie d’entendre pour manipuler.

Aujourd’hui, on sait.
Elle se droguait, buvait, trompait.
Elle vivait dans un chaos indescriptible.

Mais à l’époque, elle avait la bonne posture. Le bon ton. Les bons mots.

Et moi, j’étais juste un homme abîmé qui criait sa peur.
Donc… suspect.

La transmission de la lumière entre générations.

Mon abstinence et ma protection personnelle ? Une marque d’égoïsme selon elle

Je vis dans l’abstinence depuis 2021.
Par survie.

Je sais que renouer le lien avec cette femme, la revoir, l’écouter, m'aurait fait replonger dans une spirale destructrice.

J’ai expliqué ça à l’assistante sociale.
Avec honnêteté.
Avec pudeur.

Et elle l’a interprété comme un choix égoïste.
Comme si préserver ma sobriété et mon intégrité revenait à abandonner mes enfants.

Ce qu’elle ne voit pas, c’est que je me suis retiré pour ne pas ajouter de violence à la violence.
Je ne voulais pas risquer un mot de trop, un geste maladroit, une maladresse.

Je voulais les revoir.
Mais dans un cadre sécurisé.
Pas dans un théâtre où les rôles sont déjà distribués et où je suis condamné d’avance à perdre.

La transmission de la lumière entre générations.

Chaque mot que je prononce est interprété à charge

Mon discours est classé. Catalogué. Étiqueté.

« Vindicatif. »
« Victimisation. »
« Repli sur soi. »
« Refus de médiation. »

Mais aucune de ces étiquettes ne reflète la réalité.
Car en parallèle, j’ai fait des propositions concrètes.
J’ai montré que j’étais prêt à les revoir, dans un cadre neutre.
J’ai accepté de me remettre en question.
J’ai prouvé que je travaille sur moi depuis des années.

Mais rien n’est reconnu.
Rien n’est valorisé.
Mon cheminement personnel n’existe pas.
Parce qu’un homme blessé ne peut pas être crédible.

Une grille d’analyse figée, verrouillée, toxique

Ce rapport n’est pas neutre.
Il est verrouillé dès le départ.

Il repose sur une croyance implicite :
La mère est apaisée.
Le père est sur la défensive.
Donc, le problème vient du père.

Et peu importe les faits.
Peu importe la suite.
Peu importe que les enfants aient été mis en danger, que le SAJ soit intervenu, que la mère ait fini par sombrer totalement.

Ce qui compte, c’est la cohérence du récit institutionnel.

Et moi, j’étais l’intrus.
L’élément perturbateur.
Le grain de sable dans la machine bien huilée.

La transmission de la lumière entre générations.

La vérité ne crie pas. Elle résiste.

Aujourd’hui, les faits m’ont malheureusement donné raison.

Oui, j’avais proposé une solution.
Oui, j’avais vu juste.
Oui, je m’étais mis en retrait, non pas par lâcheté, mais par lucidité.

Et comme des milliers d’autres hommes, je n’ai pas été entendu.

Parce que ma parole n’était pas lisse.
Parce qu’elle dérangeait.
Parce qu’elle sonnait trop vrai.

À vous, mes frères d’injustice

Je vous vois.
Je vous lis.
Je vous reconnais.

Vous qui parlez avec vos tripes.
Vous qu’on traite de fous.
Vous qu’on regarde avec méfiance parce que vous avez le malheur de dire ce que vous voyez.

Tenez bon.

Même quand les rapports vous enterrent.
Même quand les institutions vous broient.
Même quand tout semble perdu.

Tenez bon.

Parce qu’un jour, un fait arrive.
Un événement. Un témoignage. Un geste.
Et la vérité se fraie un chemin.

Ce jour-là, vous serez peut-être seul.
Mais vous serez debout.
Et ce que vous avez dit, ce que vous avez vu, ce que vous avez porté dans le silence… sera enfin reconnu.

Et ce jour-là, vous n’aurez pas besoin de crier.
Votre calme suffira.


📘 Tu veux comprendre comment des institutions censées protéger peuvent devenir les instruments d’un acharnement silencieux ?


Tu veux savoir comment une parole masculine, pourtant lucide et posée, peut être retournée contre elle-même, juste parce qu’elle dérange ?


Alors lis aussi cet article :
👉 Services de protection de l’enfance : quand la machine broie les pères et oublie les vrais enfants en danger

Et si toi aussi tu as vécu ce genre de disqualification,
si tu te reconnais dans ces mots,
n’hésite pas à m’écrire.


Car parler, c’est déjà commencer à se relever.

Un jour à la foi.

Ecrit par

Johann

PARTAGER

Tu veux être informé des nouveaux contenus ?

Responsive Iframe

Tu traverses une séparation difficile ? Ne perds pas pied.

🔥 Ne laisse pas cette épreuve te détruire.

🔍 Je t’invite à vivre un rendez-vous unique pour faire le point, recevoir des clés puissantes et éclairer ton chemin de vie.

Tendance

Besoin d'y voir plus clair ?

Contacte-moi.

📥 Télécharge le manifeste #lamourdunpapa

Un appel à la justice, à l’équilibre et à la reconnaissance du lien père-enfant.

Rejoins un mouvement qui refuse que les pères tombent en silence.

À PROPOS

Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.

J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.

J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.

Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.

Me suivre sur LinkedIn