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Comprendre le profil du parent aliénant pour ne plus en être victime

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Hello 👋 Je suis Johann et voici mon blog.

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Je vais être franc. Ce que je vais écrire ici, je le dis pour ceux qui vivent exactement ce que j’ai vécu. Ceux qui ont été broyés sans comprendre pourquoi. Ceux qui ont vu leurs enfants s’éloigner jour après jour, jusqu’au silence. Ceux à qui on a dit : "Mais qu’est-ce que tu as fait pour qu’elle agisse comme ça ?"

Et ceux qui n’ont pas su quoi répondre.

Parce qu’ils n’avaient rien fait.

Rien… sauf déranger un schéma de contrôle, briser une illusion, quitter une emprise.

Alors aujourd’hui, je veux parler de ça: du parent aliénant comme une réalité vécue; un poison lent; une mécanique bien huilée qui s’active quand l’autre ne supporte pas de perdre la main. Et qui, à travers les enfants, finit par détruire des hommes, des mères aussi parfois, et surtout, des liens d’amour.

Qui est ce parent aliénant ?

C’est quelqu’un qui n’a pas digéré la rupture.

Pour lui ou pour elle, la séparation est une humiliation, une perte d’identité, une blessure d’abandon impossible à accepter. Et au lieu de faire le deuil, au lieu de panser ses plaies, il ou elle entre en guerre. Une guerre douce, sourde, inodore, mais terriblement destructrice.

Ce parent ne veut pas seulement que la relation soit terminée. Il veut que l’autre n’existe plus. Plus dans la tête de l’enfant. Plus dans son cœur. Plus dans ses souvenirs.

Et donc, il manipule. Il utilise l’enfant comme un champ de bataille, une preuve, une arme, une marionnette. Par petites touches, un mot ici, un silence là, une allusion, une grimace, un regard, un tu sais, ton père/ta mère, il/elle n’est pas très stable.

Ça ne se voit pas, ça ne se prouve pas, mais ça agit.

Petit à petit, l’enfant commence à douter. Puis à prendre parti. Puis à couper. Et toi, tu regardes ça sans comprendre. Tu hurles dans le vide. Tu veux sauver le lien.

Mais le lien est déjà rongé.

personne seul symbolisant le rejet

Le parent aliénant utilise l’enfant comme une marionnette.

Le profil psychologique ? On le connaît.

Selon le site de la CROP en Suisse, le parent aliénant présente souvent des traits narcissiques, une incapacité à gérer la séparation, et un besoin compulsif de contrôle. Il est dans une position de toute-puissance. Il s’approprie l’enfant. Il le fusionne à son propre mal-être.

(source)

On parle parfois du "syndrome de Médée". Cette figure mythologique de la mère qui tue ses enfants pour se venger de leur père. C’est radical. Mais ça dit tout. Ce parent ne voit plus l’enfant comme un être à protéger, mais comme un outil de vengeance.

Et oui, souvent, il ou elle présente des troubles de la personnalité : narcissisme, paranoïa, comportements borderline.

Mais il ou elle peut aussi sembler très fonctionnel(le), très rationnel(le), très crédible. C’est ce qui rend la situation encore plus perverse.

Le parent aliénant, c’est celui qui a toujours une bonne excuse. Toujours une apparence lisse. Mais à l’intérieur, c’est la guerre. Et tu en es la cible.

Dans mon cas, elle a tout fait pour que je sois rayé de la carte. Elle a fait saisir l’intégralité de mes revenus pour que je me retrouve littéralement à la rue, alors qu’elle me devait plus d’argent que ce que je ne lui devais. Elle a monté un dossier pour tenter de prouver que j’étais un alcoolique irresponsable, incapable de m’occuper de mes enfants. Elle a réussi à me retirer l'autorité parentale.

Elle a manipulé mes proches, semé le doute dans ma famille, jusqu'à les retourner contre moi. Elle s’en est aussi prise à ma compagne, l’a insultée, méprisée, déshumanisée. Elle a tout dénigré : mes actes, mes choix, mon histoire, mes écrits. Elle est allée jusqu’à se faire passer pour une femme battue..


Ce que j’ai compris, c’est que je ne suis pas un cas isolé.

Selon une étude de la sociologue Linda Gottfried, plus de 80 % des cas d’aliénation parentale sont le fait de la mère (source : Journal of Forensic Psychology Practice, 2016). En Belgique, la Ligue des Droits de l’Enfant et la Fondation contre l’Aliénation Parentale estiment que la mère est le parent alénant dans 7 cas sur 10 (source : Observatoire belge des droits de l’enfant).

Ce n’est pas une croisade contre les femmes.

C’est une réalité sociologique qu’on doit regarder en face. Parce que tant qu’on refusera de nommer les choses, des pères continueront de mourir en silence, et des enfants grandiront amputés d’une part d’eux-mêmes.

Alors il/elle va tout faire pour t’effacer. Te salir. Te faire passer pour fou, instable, dangereux, manipulateur. Et si possible, te pousser à craquer. Te faire perdre ton calme. Pour ensuite dire : "Tu vois ? Je te l’avais dit."

personne avec une blessure au coeur symbolisant l'abandon

L'instrumentalisation de la justice...

Est-ce dangereux ? Oui. Et pas qu’un peu.

Parce que cette situation détruit. Lentement. Tu ne dors plus. Tu ne manges plus. Tu n’as plus goût à rien. Tu revis les scènes en boucle. Tu t’épuises à prouver que tu es un bon parent, que tu mérites de voir tes enfants.

Et personne ne t’écoute.

Pire encore, la justice te suspecte.

Parce que si l’enfant ne veut plus te voir, c’est que tu as fait quelque chose, non ? Parce que si tu insistes, c’est que tu es obsessionnel. Parce que si tu t’éloignes, c’est que tu es lâche. Dans tous les cas, tu perds.

Et oui, certains hommes envisagent le pire. Certains sombrent. Certains disparaissent. Parce que c’est une forme de mort lente. Être effacé de la vie de son enfant, c’est un deuil sans cadavre, une torture invisible.

personne montrée du doigt symbolisant l''humiliation

Invisibiliser le parent isolé.

Alors, que peut faire ce parent ciblé ?

Tu veux hurler ? Alors hurle.

Tu veux pleurer ? Alors pleure.

Mais surtout, ne reste pas seul.

  • Parle. Écris.

  • Entoure-toi de ceux qui comprennent.

  • Ne rentre pas dans le jeu de la haine. Reste droit.

  • Continue à exister pour ton enfant, même s’il ne te voit pas.

Parce que le parent aliénant ne gagnera pas toujours.

Parce qu’un enfant finit souvent par comprendre, ressentir, rouvrir les yeux.

Et quand ce jour viendra, il faudra que tu sois là.

Debout.

Présent.

Aimant.

Même abîmé.

Écrire pour tenir bon

Mettre des mots sur ce qui est en train de nous tuer

Ce texte n’est pas un constat clinique. C’est une bouteille à la mer. Pour dire à tous ceux qui vivent ça : tu n’es pas fou. Tu n’es pas seul. Et tu n’as pas à avoir honte.

Ce qu’on vit, c’est violent. Mais ce n’est pas une fatalité.

Et plus on sera nombreux à en parler, plus on arrachera les masques. Plus on donnera une voix à ceux qui n’en ont plus. Et plus on redonnera une chance à nos enfants de ne pas grandir dans le mensonge.

Parce qu’un père effacé, ce n’est pas un père absent. C’est un père qui résiste. Qui se bat. Qui aime en silence. Et ce silence, un jour, fera du bruit.


💬 Tu vis ou as vécu une situation d’aliénation parentale ?
Tu n’es pas seul. Partage ton témoignage. Donne du sens à ta douleur. Tu peux écrire ou commenter sous cet article.

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Parce qu’un père effacé n’est pas un père absent. Il est juste muselé. Et ça, on ne l’acceptera plus.

Ecrit par

Johann

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À PROPOS

Après avoir traversé l'une des périodes les plus sombres de ma vie, j'ai tout perdu.

J'ai voyager et découvert le monde, entrepris un travail de développement personnel et de compréhension de l'Humain.

J'ai choisi de vivre et de faire une force de ces difficultés.

Aujourd'hui, je raconte ma vie pour aider ceux qui, comme moi, doivent surmonter une rupture dévastatrice et la perte de lien avec leur famille.

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